Le parc de Gravenrode fait partie d’une enclave verte de plus de 500 hectares au cœur d’un ancien bassin minier situé au sud de ville de Landgraaf et à l’ouest de la ligne ferroviaire près de la commune de Kerkrade. Cette région est aujourd’hui développée comme “poumon vert”, tout en alliant entre eux les différents éléments de parc et les restes d’anciens paysages comme par exemple les régions agricoles avec leurs anciennes fermes et domaines ruraux.

La structuration du paysage est déterminée par deux petites rivières, l’Anselderbeek et à l’ouest de celle-ci la Strijthagerbeek. C’est ici que se trouve la zone récréative de Strijthagen avec le domaine rural Strijthagen. Avec ses belles forêts sur les versants du côté est, le val de l’Anselderbeek a le mieux conservé son caractère authentique. En amont de l’Anselderbeek se trouve le Château d’Erenstein avec des étangs à poissons et un parc à nouveau aménagé.

En 1995, un plan paysager a été élaboré pour le Parc de Gravenrode ayant pour but, outre la reconstitution des structures naturelles, la cohésion du paysage et la revitalisation d’éléments particuliers. Ce plan de conservation et d’aménagement des espaces naturels constituait la base d’un développement continu des espaces unissant les aspects culturels, écologiques et de zone récréative à proximité des agglomérations. Une attention particulière fut portée à la transition entre la ville et l’espace naturel. Bien qu’il y ait volonté de conférer un aspect unitaire, les deux vallons de la rivière sont distincts et la différence de leur caractère continue à être renforcée. L’aspect culturel de l’ancien bassin houiller trouve aussi place dans le nouveau plan.

Le Parc de Gravenrode constitue un bon exemple de méthode de conception moderne. L’influence du langage des formes de l’architecte paysagiste sur le résultat est moins déterminante que le développement progressif de la stratification écologique et culturelle de la région débouchant sur un grand nombre de possibilités d’exploitation et d’attractions.