Les premières traces du site remontent au Moyen Age, où un premier château fort a été édifié par la famille Chabot dont il ne resterait aujourd’hui qu’une partie des anciennes douves, reconstruit en logis à la Renaissance. Une particularité : depuis son origine, le site est resté propriété de la même famille jusqu’en 1991, date de l’acquisition du logis par le Conseil général de Vendée.

Lors des Guerres de Vendée, le général Travot y installe son quartier général. Le 23 mars 1796, il capture dans les bois du logis le général vendéen Charette. Le logis et son domaine a fait l’objet d’une restauration complète en 1993, s’attachant à mettre en valeur le patrimoine bâti, restituer les intérieurs et recréer l’environnement paysager. Le logis de la Chabotterie constitue un exemple type d’habitat seigneurial appelé logis rural bas-poitevin rassemblant autour d’une même cour, la maison du maître et les bâtiments agricoles. Le jardin clos se compose d’un jardin d’agrément aux parterres géométriques et d’un jardin potager rassemblant légumes et plantes médicinales. L’ensemble protégé par un haha s’ouvre sur une allée cavalière. Les intérieurs restituent l’univers familier d’un gentilhomme bas-poitevin à la fin du XVIIIe siècle. De la salle à manger au cabinet d’érudit, le mobilier et les objets authentiques révèlent l’art de vivre de cette époque. La Chabotterie : un lieu de vie d’une famille noble ; un espace architectural définissant les rapports entre maîtres, valets et paysans ; un art de vivre.

La Chabotterie : une action éducative. Le Logis de la Chabotterie appartient à l’Ecole Départementale du Patrimoine Historique et Naturel de Vendée. Dans ce cadre, un programme éducatif divers et performant est proposé. Plusieurs formules : la visite-découverte, la journée du patrimoine, l’atelier du patrimoine, le séjour du patrimoine, la classe du patrimoine. Les objectifs : Le service éducatif se propose d’éveiller un regard sur le patrimoine, de faire acquérir des méthodologies spécifiques mais transférables, de s’initier à des savoir-faire. Le travail d’un point du programme scolaire en prise directe avec la réalité historique permet, ici, d’approfondir ses connaissances.